De l’ombre à la lumière
Après de longs mois de travaux, le cabinet Rembrandt ré-ouvre ses portes ! Une nouvelle exposition est proposée aux visiteurs. L'occasion pour les Fonds de Dotation Glénat de communiquer sur ce lieu magnifique et de me confier la réalisation des prises de vues des dossiers de presse et des rushs vidéo qui seront exploités par France 3 dans leurs programmes.
Du 24 mars au 23 juillet 2022, le
cabinet Rembrandt se réjouit de retrouver son public avec un parcours de
visite enrichi de nouveaux espaces, et une thématique autour du
clair-obscur pour cette nouvelle saison intitulée De l’ombre à la lumière.
Une cinquantaine d’estampes remarquables
sont exposées à cette occasion. Aux gravures majoritairement issues du
Fonds Glénat s’ajoute un prêt exceptionnel de la Fondation Custodia.
Pensé comme un lieu accueillant et
pédagogique, le cabinet Rembrandt illustre les valeurs de partage, de
transmission et d’innovation du Fonds Glénat. Il invite à découvrir et
apprécier l’art de la gravure, hissé par le génial aquafortiste du XVIIe
siècle à un niveau exceptionnel de perfection et d’inventivité. Jusqu’à
présent, le parcours de visite du cabinet Rembrandt s’articulait autour
de trois espaces :
– Un premier espace pour introduire le visiteur à la vie de Rembrandt.
–
Un deuxième espace l’invitant à comprendre la technique de la gravure
et le processus créatif de l’artiste grâce à un dispositif numérique
pédagogique.
– Et enfin le « sanctuaire des œuvres », consacré à la
présentation d’une sélection de gravures de la collection, réparties en 5
thématiques : autoportraits et portraits de famille, scènes de genre, scènes religieuses et mythologiques, nus et, enfin, portraits et figures orientales.
C’est au cœur du sanctuaire des œuvres que les visiteurs vont pouvoir admirer les gravures illustrant plus particulièrement la thématique du clair-obscur, De l’ombre à la lumière.
Le clair-obscur dans l’œuvre gravé de Rembrandt
Entre 1626 et 1665, Rembrandt a gravé
près de 290 estampes. S’il utilisait les mêmes matériaux et techniques
que les autres graveurs de son temps, il en a exploré toutes les
possibilités avec une liberté et une ingéniosité à nulles autres
pareilles. L’eau-forte, la pointe sèche, l’essuyage ou le choix des
papiers ont été pour lui un inépuisable champ d’expérimentation.
A
mesure qu’il éprouve sa technique et intensifie l’utilisation de la
pointe sèche à partir du début des années 1640, Rembrandt perfectionne
le rendu des ombres, renforce la puissance dramatique et symbolique de
ses scènes, accentue l’expressivité de ses sujets par l’emploi du
clair-obscur.
Pour ce faire, il travaille directement sur la plaque en cuivre, réalise des hachures, en lignes parallèles, pour éclairer plus ou moins les différentes parties de son dessin et donner l’illusion du relief.
Ainsi sont mises en avant des estampes particulièrement représentatives de cette technique, dont certaines ont rejoint récemment la collection du Fonds Glénat et sont présentées pour la première fois au public du cabinet Rembrandt. C’est le cas de La fuite en Egypte, pièce nocturne, mais aussi de La descente de croix à la torche ou encore Le maître d’école.
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